Publiée le 06 août 2022 à 17h 04min
Les rumeurs deviennent des clameurs, dit-on souvent. Ce mercredi matin déjà, ça murmurait au sein de la corporation des journalistes. La signature de la Convention Collective (CC) normalement prévue sur le vendredi 29 juillet pourrait être reportée. Et oui, le ministre de la communication et des médias, Ayewouadan Akodah vient de situer tout le monde. La signature de la Convention Collective peut attendre pour le moment.
Le son de cheval de bataille du ministre pour la signature de la Convention Collective des journalistes au Togo semble lui donner la peau des fesses. Les médias vont devoir encore courir derrière ce sésame tripartite qui devra engager l’Etat, le patronat et les employés.
« je voudrais vous annoncer que la cérémonie officielle de signature de la convention collective des journalistes et professionnels des médias du Togo initialement prévue le 29 juillet 2022 dans la salle de conférence de mon cabinet, est reportée au 30 septembre 2022 » , a informé le ministre Ayewouadan Akodah de la communication et des médias.
Ce fut le cas depuis plusieurs années, les conditions pour la signature de ce document sembleraient ne pas être réunies. Malgré la bonne dose de foi du ministre, il va devoir attendre.
Pour plusieurs patrons de presse, la Convention Collective oui, mais quelle est la garantie de l’Etat ? Faut-il les blâmer dans la mesure où la publicité au Togo est rare comme les larmes de chien, le manque de ressources financières réelles ? La presse privée a très peu d’abonnement émanant des structures publiques, l’opacité ayant le vent en poupe. Le débat sur la rentabilité des entreprises de presse mérite d’être posé. Les patrons veulent certainement voir une partie des bonnes intentions concernant le secteur se concrétiser d’abord comme l’application du fonds de soutien et de développement avant de se lancer.
Il urge de signer la Convention Collective aujourd’hui au Togo pour que la presse privée grandisse, les journalistes vivent enfin de leur métier et sortent de la précarité et que ceux autour de la table de la signature soient dûment mandatés pour parler au nom de leurs mandataires. Mais de l’autre côté, l’Etat à l’obligation d’accompagner la presse privée. Il ne serait pas superflu de suggérer la création d’une régie publicitaire qui pourrait s’occuper de la gestion des abonnements et de la publicité des structures publiques à répartir aux médias sur la base de critères objectifs définis.
Vivement que le cycle infernal de cette signature ne continue !
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